
Partir aujourd’hui à la recherche de Gerda Taro et de son oeuvre longtemps disparue, ce n’est pas seulement faire revivre une ombre. C’est, à travers le portrait d’une artiste convaincue de participer à la construction d’un monde meilleur, remonter aux origines du photo-reportage tel qu’elle et ses amis (Capa, David Seymour, André Kertész) le concevaient. C’est s’interroger sur le sens de la photo prise comme une tentative de langage universel. C’est, en suivant l’itinéraire d’une femme belle, libre, engagée, retrouver les formidables espoirs et les terribles angoisses des années qui ont précédé la Deuxième Guerre mondiale.
"S’il fallait définir Gerda par un seul mot, ce serait celui qui manque cruellement sur le monument de Leipzig : liberté. Un mot qui exclut justement la soumission à toute discipline de parti. Parce que sa vie c’est cela : sa liberté de femme, sa liberté de corps, sa liberté d’esprit."
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