Solitude ma mère Taos Amrouche aux éditions Gallimard /Joëlle Losfeld, 2006 - préface de François Maspero.
"Taos Amrouche avait une présence rayonnante, excessive comme une tragédienne antique, rires et larmes mêlés : seule sur scène, chantant a capella, elle soumettait en un instant son public à la présence charnelle de sa voix qui remplissait tout l'espace - elle a elle-même, en toute clarté, comparé l'acte de chanter à l'acte sexuel. Elle y joignait une exigence spirituelle toujours insatisfaite. Un goût pour les choses lumineuses, fleurs, fruits, une aspiration à une plénitude qui serait fusion de la chair et de l'âme. [...] Mais, plus que tout, lui importaient ses romans pour elle, seuls ceux-ci livraient, mis en mots, tout ce qu'elle sentait vivre en elle de lumineux et de tragique. "
François Maspero
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